-
Une grande histoire de zombies euh... d'amour !
Une grande histoire de zombies d'amour !
- Narrateur -
L'Observateur avait filé une belle collection de tâches à son fidèle serviteur protégé et était parti s'occuper de son estomac tâches forts honorables et revint quelques temps après pour découvrir qu'une surprise l'attendait...
- Archie -
(Mais qu’est-ce que c'est que ce bordel ???!) Euh... je me pose la même question figure-toi.
- Hum... monsieur je vous assure que ceci n'est pas un plasmafruit...
(J'crois pas que les zombies mangent des plasmafruits.) Ben je fais ce que je peux hein. (Très efficace.)
- S'il-vous-plaît pourriez-vous épargner cette pauvre pousse de mandragore innocente qui ne demande qu'à vivre sa vie ? Euh nan mais c'est pas une raison pour...
(Noooon ! Pas la valérianne rouge ! On n'en a qu'un seul exemplaire !! Fais quelque chose !) Si tu pouvais arrêter de hurler dans ma tête pour commencer...
(Nooooonnn !!! Et puis qu'est-ce que tu fais toi ?) Je protège le pommier. (Ah, bah on dirait pas hein. Naaan pas touche aux champignons ! Je vais les trucider ma parole !!) Je ne vois pas comment. (Je vais les rayer de l'histoire tu vas voir !!! Je suis l'Observateur non mais oh on s'en prend pas à mon potager !!) C'est mon potager pour commencer, et du calme ça ne résoudra rien. (Ben fais quelque chose !! Lance un sort !!!) Euh... OK.
- Alors euh... alakazam !
*BOUM*
- AAAAHHHH !!!
Euh... ben ça a pas vraiment marché... (Et ils bouffent toujours les saligauds !)
- Hum... messieurs les zombies ? ...s'il-vous-plaît ?
Je crois qu'on peut dire adieu au potager. (Je vais tous les exterminer !!!) Zen OK ? J'ai encore des plantes on va faire avec. De toute façon ils ne m'écoutent pas...
(Grrr ! Bon allons rendre visite à Elwess plutôt, avant que je ne fasse un double zombicide !!) D'accord ! (Wow c'est fou pour une fois que tu me contestes pas !)
Et me voici en route pour rendre visite à Elwess, à deux pas de chez moi.
(Eh regarde !) Hein ? Quoi ? Nan mais c'est pas possible ça ! T'es un observateur ou un voyeur ?!
(C'est pas de ma faute si ta copine a des habitudes de nudiste ! ... elle lévite ou c'est moi ?) Pff... nan mais je te jure...
Je sonne, bien que craignant de la déranger - mais ne souhaitant pas une autre crise d'Observateur dans ma tête... et souhaitant en grande partie la revoir je l'admets.
Mon coeur rata un battement quand elle franchit la porte... d'autant plus qu'elle était toujours en sous-vêtements ! (Une nudiste j'te dis !) Tu vas me laisser raconter oui ?!
J'allais engager la conversation quand je trébuche et dévale les escaliers en sens inverse - ce qui la fait bien rire.
- Déjà pressé de partir ?
Rouge de honte je me relève... et trébuchais de nouveau ! Pas par ma faute cette fois... qu'est-ce que c'est que ça ? Y a un truc qui sort du sol...
Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ???! Je parle bien sûr de la chose qui vient de sortir du sol, non pas le tatouage illuminati dont je ne soupçonnais pas l'existence chez Elwess.
Ah ce n'était qu'un énième zombie. Je tentais d'ignorer les grognements agressifs de Dae dans ma tête pour me concentrer sur les paroles d'Elwess.
- Ah la pleine lune... entrez nous serons plus tranquille.
Je la suis à l'intérieur et, heureusement qu'elle est de dos, parce que je me sentis rougir en me disant que j'entrais pour la première fois chez elle.
Elwess partit se changer et nous avons commencé à discuter. J'étais suspendu à ses lèvres mais j'avoue qu'arriver à aligner deux phrases correctes m'était difficile.
Elle partit prendre un en-cas... vampiresque... dans la cuisine tandis que je cherchais toujours quelque chose de vraiment intéressant à lui dire. (Si tu parlais du mariage ?) Tais-toi on n'est même pas petits amis ! (Ben dépêche-toi alors !) Pfff...
- Hum... Elwess ?
- Oui ?
- Tu... tu sais je t'apprécie énormément...
- Hé hé... c'est gentil...
Ses yeux me fixent tandis qu'elle attend que je poursuive. Je repousse une mèche de cheveux et me lance :
- Je... je me demandais si...
- Excuse-moi il faut que je passe aux toilettes...
(Raté ! Zut alors !) Je ne saurais si bien dire... Ah les femmes...
Soudain, un cri retentit depuis la salle de bain. C'était Elwess !
Mon coeur entamant un marathon dans ma poitrine, je me précipite dans la salle de bain. (Et c'est moi le voyeur !) C'est pas la même chose !
Ouf ce n'était que les toilettes qui s'étaient bouchés ! Et Elwess, sang chaud qu'elle était, était en train de vainement passer sa rage sur l'objet.
T'en fais pas chérie, je répare la plomberie tous les jours ! Non je ne lui ai pas dit ça, mais quelques phrases apaisantes plus tard, je lui faisais comprendre que je m'en chargeais.
Quelqu'un a une pince à linge ?
Évidemment, l'Observateur, jamais là quand on a besoin de lui ! Je retroussai mes manches et plongeai mes mains dans... enfin je débouchais les WC quoi.
(En plus on a une superbe vue sur ton...) Je rêve ! (Euh... j'ai rien dit.) Ça vaut mieux pour toi !
Une fois le travail fait, et après avoir passé la serpillière, je me lave consciencieusement les mains avant de retourner voir mon Elwess dans la cuisine.
- C'est bon je m'en suis occupé !
- Mon héros !
J'avoue, cette phrase m'est un peu montée à la tête...
Je ne savais plus trop quoi dire, alors je laissais mon coeur me guider.
J'hésitai encore, mais le regard et le sourire d'Elwess me donnèrent du courage... et je me lançai.
Une avalanche de sensation s'abattit sur ma tête, mon coeur tambourinait dans ma poitrine, menaçant d'en sortir - reste à ta place ! - et mon cerveau sembla fondre en l'instant. Elle ne me repoussa pas, mais je décollai mes lèvres des siennes si douces un peu gêné.
- Oooh Archie... si tu savais comme j'attendais cet instant...
Je ne me sentais plus de joie, voyant qu'elle acceptait mes sentiments... et me les rendait ! Des papillons voletaient dans ma tête. Nous échangeâmes quelques baisers supplémentaires.
- Il se fait tard, commença-telle.
Je sentis comme une déchirure au niveau de la poitrine, allait-il falloir nous quitter ? Mais il était vrai que je me sentais moi-même fatigué. Un petit sourire étira les lèvres d'Elwess, remarquant mon bouleversement, et elle avança avec un clin d’œil :
- Veux-tu passer la nuit ici ?
La phrase fusa toute seule de mes lèvres :
- Oui ! J'en serais plus que ravi !
Je plaquai ma main sur la bouche, un peu gêné d'avoir parlé si fort. Elle laissa échapper un rire cristallin.
Je la suivis dans sa chambre et jetai un coup d’œil par la fenêtre, espérant qu'aucun Voyeur Céleste ne passe par là... (Hé !) Je n'ai cité personne.
Quelques instants plus tard Elwess et moi dormions blottis l'un contre l'autre.
Cette nuit-là, je faisais les plus beaux rêves qui soient, illuminés par ma tendre Elwess. (Ouh la guimauve !) Mais tais-toi !
Au petit matin, j'étais le premier levé.
Pas pour longtemps...
- Je t'ai réveillée mon coeur ?
Elle rosit sous l'appellation.
- Non pas du tout.
Je me dirigeai vers elle et l'embrassai.
Je ne me lasserai jamais du contact de ses lèvres, la température grimpait...
Je la vis jeter un coup d'oeil au lit, je compris en une fraction de seconde et demandai :
- Tu es sûre de ce que tu veux ?
- Oui, je veux que ce soit avec toi...
Après un nouvel échange de baisers passionnés...
... nous franchîmes le pas.
Suite à une série de galipettes nos têtes émergèrent de sous les draps, j'étais fatigué mais heureux, comblé de bonheur d'être avec celle que je considérais désormais comme la seule femme qui m'était destinée. Je voulais faire ma vie avec elle.
J'avoue, j'étais quand même fier de moi. Ma maladresse ne s'était pas - encore - manifestée et c'est le coeur léger que je me dirigeais vers la cuisine.
Elwess et moi mangeâmes en tête à tête, je ne pouvais pas me détacher de son regard d'un rouge si beau et si profond, si bien que j'étais un peu à la traîne...
Ne me sentant plus de joie après ces derniers évènements, je décidais de continuer sur ma lancée si bien entamée.
- Hum... Elwess ?
(T'es encore en pyjama imbécile !) Oh... ben... trop tard... (Quoi ??)
- Tu es la femme la plus belle et la plus charmante que j'ai jamais rencontré, je vaux passer ma vie à tes côtés, Elwess...
- Veux-tu m'épouser ?
Pas un balbutiement, rien, mon coeur battait pourtant la chamade tandis que j'appréhendais sa réponse. Était-ce trop soudain ? Trop rapide ? Tout ce que je savais était que je voulais passer le restant de mes jours avec elle.
Je fus rassuré tandis qu'elle laissait éclater sa joie après sa stupeur.
- Oh mon Dieu, oui ! Oui bien sûr !
Aucun moment n'aurait pu me rendre plus heureux et fébrile lorsque je lui passais la bague au doigt.
En cet instant, j'étais le plus heureux des hommes.
~~~
Et voilà ! N'est-ce pas mignon ? Comment ça non ? Je vous retiens !
-
Commentaires