Bon bon, j'avais envie de m'essayer à un legacy (bon vous étonnez pas trop si j'abandonne à la troisième génération, je suis comme ça ^^'), bref ce sera le legacy de la famille Muscadet ou les Pourrijuskalos envahissent le monde. Déjà si vous vous attendez à des ours en guimauve qui vomissent des arc-en-ciel laissez tomber hein, vous verrez de toute façon dès le premier chapitre à quel genre de... famille... vous avez à faire. D'ailleurs je préviens d'avance, les règles et moi ça fait deux hein, je joue d'abord pour mon plaisir mais j'essaierais de pas trop transgresser hein ^^' 

Une chose qui autours de laquelle tourne mon legacy : lorsqu'on est mauvais, on récolte ce que l'on sème...

J'avais au passage tenté d'essayer un défi Sim, enfin vous devriez vite le deviner puisque je débute mon legacy avec ;)

Je vous introduis à votre nouvelle pire ennemie meilleure amie ? Voici Ludivine Muscadet, charismatique, enjôleuse, baisers divins, lèche-botte et un poil ambitieuse. Bref tout pour plaire aux hommes quoi, de toute façon elle a quand même été élevée pour ça ^.^ Bref je vous la laisse vous raconter son histoire et ses objectifs.

 

- Ludivine -

 

Bonjour, moi c'est Ludivine Muscadet, Lulu pour les amis, mais comme j'en n'ai jamais eu ça règle le problème. Oui, là je m'entraînais à parler, pourquoi ? Parce que pour bien séduire un homme il faut avoir non seulement le corps, mais aussi les mots qui vont avec. C'est ma mère qui me l'a rabâché gentiment conté depuis que j'ai l'âge de raison.

Tenez, voici ma mère, Lutèce Muscadet, on dirait pas comme ça mais autrefois elle était une véritable briseuse de coeurs, il ne lui reste de cette époque qu'une petite fortune rapidement dilapidée et un sale caractère.

Ma mère voulait que je suive ses traces, en fait elle ne me laissait pas le choix, mais je m'y étais faite. Par contre la vie avec elle c'est...

- Ludivine ! Combien de fois devrais-je te le dire ?! Plus en coeur la bouche ! Et tes hanches alors ! Jamais statiques ! Combien de fois devrais-je encore te le dire ? Tu ne séduiras jamais un homme avec ça ma pauvre !

Ouais, c'est à ça que ressemblait ma vie depuis que mon père était mort disons... prématurément. Ma mère me hurlait des insultes et ne cessait de se comparer à moi, je suivais un régime stricte et jamais je ne n'aurais vraiment pu m'habiller ou me coiffer comme il me plaisait, il fallait plaire aux hommes. Et eux, ils n'aimaient que des nanas à moitié à poils du genre entreprenantes apparemment. Bon ça avait pas l'air facile dit comme ça, mais on s'y fait... plus ou moins. La vieille peau me lâchait jamais la grappe et à présent que j'étais majeure, c'était encore pire, j'étais "la traînée qui n'aura jamais de mari" enfin voilà quoi. Et un jour... y'a eu la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

- Hé la diva, ça commence à bien faire ! Tu me rabâches ton passé de briseuse de coeurs, mais c'est très loin derrière toi ça ! Tu peux toujours cacher tes rides sous une tonne de fond de teint, je sais ce qu'il en est ! Alors laisse-moi respirer deux minutes !!

- Ohla jeune fille ! Comment penses-tu parler à ta mère ? Moi j'ai fait ma vie et réussi depuis bien longtemps, toi sans moi tu ne serais rien c'est bien compris ? Nada !

- Gnagnagna ! Tu radotes vieille peau ! Au point où tu en es tu n'as plus rien ! Seulement ta fille que tu voudrais commander toute ta vie ! C'est limite si c'est pas toi qui me supplierais de rester sous ton toit !

- On ne sait même pas se faire cuire un oeuf toute seule et on ose critiquer ? Je vais te remettre à ta place moi !

Comme souvent à chaque fois que j'osais tenir tête à ma mère, une gifle vola.

Malgré ma joue cramoisie qui semblait pulser, je contins tant bien que mal les larmes de colère qui commençaient à pointer, si encore avant nos disputes restaient aux insultes, de plus en plus souvent des gifles volaient. Je n'allais plus le supporter bien longtemps... en fait, je ne pouvais plus le supporter.

- Très bien ! Puisque c'est comme ça j'me casse, on va voir si j'peux pas me débrouiller toute seule ! Je vais trouver un mec tellement riche à me fourrer dans la poche que tu crèveras seule dans ton trou, et misérable ! A rêver d'une richesse que tu n'as pas !

- C'est ça ! Déguerpis sale ingrate ! Et ne comptes pas sur mon aide !

- J'en ai pas besoin de toute façon !

C'est comme ça que je me suis retrouvée à loger dans un cabanon tout pourri, avec le strict minimum pour survivre, à peine trois sous en poche, et des insectes de partout ! Super la vie, heureusement que j'avais mis un tout petit peu de côté, vous imaginez si je m'étais retrouvée à camper dans la nature ? L'horreur ! Va vraiment vite falloir que je me trouve un gros riche bien naïf et bien pervers à qui voler sa fortune !

~~~~~~~~

Et voilà, j'espère que ça vous aura plu, et éventuellement intéressé, mais en gros ce sera aussi joyeux voire même pire tout le long du legacy, et si vous plaignez ma Lulu, vous ne la connaissez pas encore...

Trouver une proie

 

- Ludivine -

Après cette dispute avec mon exécrable génitrice, je me retrouvais donc au fin fond du trou de l'architecture, même si j'étais en plein centre ville et c'était déjà pas mal.

Je suppose que l'Enfer ne faisait que commencer. Il fallait que je me trouve un job, mais je n'avais jamais fait vraiment attention à mes études, bien plus occupée à me lever tôt le matin pour avoir un teint de pêche plutôt que pour faire mes devoirs, sans parler de mon langage qu'il me fallait améliorer ainsi que ma technique de drague. Conclusion : rien ne m'intéressait, je n'avais jamais travaillé de ma vie alors peu de chance que je décroche quoi que ce soit, ça ne valait même pas la peine d'essayer à ce stade-là. Je vais pédaler dans la choucroute encore un moment avant d'enfin vivre à l'aise...

- Raaah elle ne paie rien pour attendre cette vieille peau !

Mais je ne me laisserais pas faire ! J'allais lui montrer que je n'avais pas besoin d'elle pour mieux réussir ma vie que la sienne ! Ma famille et ma descendance seraient les plus influents de la ville vous verrez ! Ce ne doit pas être si difficile à décrocher que ça, un homme riche, pas besoin qu'il soit célibataire en plus ! J'allais commencer par ça tiens, moins je passerais de temps dans ce Cabanon de l'Enfer et mieux je me porterais ! Sinon je deviendrais vite laide l'horreur !

Hop une petite beauté et c'est parti ! Ouaip tu déchires ma Lulu ! Ouh la je dois me sentir vraiment seule pour me parler à moi même...  J'allais faire un tour des bars du quartier, histoire de trouver les gros poissons, je n'étais pas beaucoup sortie de chez moi durant mon enfance. Commençons par un petit bar chic...

Déjà, les deux débilos de l'ascenseur, non merci, manquerait plus que je me marie à un videur et un mixologue !

Comment ça refusée ... ?

- Vous verrez quand je serais riche ET célèbre, vous ferez moins le malin !

Je suis partie fulminante et me suis rabattue sur un simple bar de quartier, au moins j'y entendrais quelques ragots...

Toi le clodo, n'y pense même pas.

Je franchis les portes du bar cette fois sans aucun problème, même si je n'avais évidemment pas accès à la zone VIP, tant pis.

Je commandai quelques boissons pour tester leurs effets, même si les talents de la mixologue étaient plus que douteux...

(Vous n'aurez pas mon verre ! Hurm...)

... et je ne tarde pas à lui raconter ma vie.

- Non mais elle a eu le culot de me traiter comme une moins que rien ! Elle perd rien pour attendre la pouffiasse !

La mixologue était ab-so-lu-ment pas-sion-née. Je sais pas à quoi elle pensait, mais certainement pas à mes problèmes.

- Mmm mmm très intéressant, vous reprenez un verre ?

C'est pourtant pas son job d'écouter les soucis des clients ?

- Allez, santé !

J'ai dû un peu trop forcer sur la boisson, parce que j'ai commencé à divaguer.

- Puis il faut voir la tête aussi ! Je la retrouve tous les matins en train de squatter la salle de bain pendant des heures pour se retirer les bigoudis. Des fois ils restent coincés d'ailleurs c’est très drôle, et qu'elle compte pas sur moi pour l'aider à les enlever maintenant ! Je lui prouverais que je vaux mieux qu'elle et qu'elle ne peut rien faire sans moi ! Enfin c'est pas avec c'qui y'a ici que je vais y arriver. Je vous avais parler de ses bigoudis ?

J'ai fini par rentrer chez moi (en fait je me suis juste fait botter le train hors du bar à cause de la fermeture et d'une mixologue qui s'endormait)

Ouh là, ça pue le mal de dos au réveil ! Enfin, c'est parti !

Mis à part ça, je n'ai pas fait que me coller un mal de crâne pas possible, j'ai aussi récupéré de précieuses informations sur les hommes riches du coin. Il y en a un en particulier qui a retenu mon attention, lui et sa femme avaient un mariage qui avait un peu mal tourné au fil des années, ils avaient décidé d'avoir un enfant pour tenter de le sauver, mais personne ne savait encore si ça allait marcher. C'est le moment ou jamais ma Lulu ! Elle va voir de quel bois tu te chauffes cette vieille peau !

Sur ce, je vous présente ma nouvelle proie :

Il s'agit de Mr et Mme Bus ! Respectivement Rê Bus et Dragie Bus, ainsi que leur fille Dragée. Vu comment ils errent autours de chez eux, il était grand temps que j'arrive !

~~~~

Et voilà ! n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, donner des conseils tout ça tout ça ^.^

Et comme tout le monde sait que je suis soumise à de nombreux bug récalcitrants Dieu Tout Puissant, je vous montre à quel point j'ai rien d'autre à faire que vous ennuyer mes super pouvoirs :

(En vrai j'ai grave galéré à prendre les photos de ce bar, tout ça pour me faire rembarrer ! Et comme j'ai mauvais caractère j'ai insisté jusqu'à avoir des photos pas potables)

 

 

Tisser un Piège

 

- Ludivine -

Allez Lulu ! C'est plus que le moment de te trouver un homme ! Surtout maintenant que je sais qu'il y a des punaises qui squattent mon lit...

Je me levai, je craquai mon dos un bon coup, je fis un p'tit tour par la case miroir et me voici fin prête à passer à l'action ! Je pris le métro - je déteste quand c'est bondé de monde comme ça mais pas le choix je pouvais pas me payer une voiture - et j'arrivai devant chez les Bus. J'avais de la chance, je chopai Mr Bus à l'extérieur de chez lui, il se préparait sans doute pour une sortie en ville ou quelque chose comme ça.

Dès la première poignée de main, je sus que j'étais sur un bon coup ! Il n'est pas du tout indifférent à mon charme ! Je bavardai un peu, comme quoi je passais dans le coin, que je trouvais sa maison jolie et tout le tintouin.

On discuta un bon moment et mon intuition se confirma : c'était le gros benêt qu'il me fallait !

Je l'invitai à boire un verre au seul bar que je connaissais et c'est en contenant un sourire triomphant que je le vis accepter. De toute façon, je vous l'avais bien dit, il comptait sortir, malgré que sa femme soit occupée avec l'enfant.

Me voilà au bar ! Alors alors...

Ah ! Le voilà !

On continua à discuter un certain temps, j'appris qu'il était enjôleur - parfait parfait - et également un très bon chef cuistot ! Franchement j'ai dégotté un bon poisson là je le sens. Il me montra une photo de sa fille et je glissai, l'air de rien, qu'elle ne tenait pas beaucoup de lui. Ben c'est vrai quoi, à part qu'elle a le visage de sa mère, on sait pas où la génétique a perdu les traits du père. Il ne dit rien mais le sous-entendu était là, à mon avis il allait le ruminer encore un moment.

J'avais dans l'intention de lui proposer un verre (un cocktail...spécial... que j'avais testé la dernière fois) mais il regarda sa montre en fronçant les sourcils.

- Désolé Ludivine, mais je dois y aller, ma femme va s'inquiéter sinon.

T'aurais pu l'appeler pour la prévenir que tu restais à ta femme imbécile ! Bon tant pis ce serait pour la prochaine fois, ce soir j'allais encore une fois dormir dans le Cabanon de l'Enfer.

Franchement je haie les petits déjeuners aux céréales, bonjour l'équilibre si je mange de la confiture, de la soupe en boîte et du pain tous les jours ! Ce qui est bien c'est que mon (futur) mari est un cordon bleu, paaaarfait ~

Comme il était trop tôt pour inviter qui que ce soit au bar, je suis allée faire un tour en ville, enfin j'ai pas fichu grand chose, j'avais beau lécher les vitrines je pouvais rien acheter au risque de pas pouvoir payer un jus "spécial" à mon homme le jour venu. Du coup je suis allée au parc.

C'était plutôt pas mal, le calme, le vent qui faisaient bruisser les feuillages alentours... du moins jusqu'à ce qu'une armée de morpions débarque et commence à gueuler à qui hurle le plus fort. La joie. Ils sont pas censés aller en cours ceux-là ? Ah nan c'pas l'jour. Bon, de toute façon il était onze heures c'est parti, je me rendis sur les lieux avant de passer un petit coup de fil à "monsieur Bus".

"J'arrive" qu'il me dit, j'avoue je m'attendais pas à patienter plus d'une demi heure qu'il parvienne enfin à traîner son gras jusqu'à l'entrée du bar.

- Désolé, Dragée n'arrêtait pas de pleurer on a eu toutes les peines du monde à la calmer, s'excusa-t-il.

Et sa femme elle sert à rien ? Peu importe, nous prîmes l'ascenseur - j'aime les endroits étroits hé, hé - et arrivâmes au bar.

Je lui proposai un verre et cette fois il accepta, allez Lulu t'as fait à la moitié du chemin !

Avec ça son cerveau allait se carapater à Champs les Sims en moins de deux ! Il n'allait pas pouvoir résister à mes avances...

On discuta encore longtemps, il n'était pas très intéressant à parler tout le temps de famille, de cuisine... je pris tout de même soin d'esquiver toute question sur ma situation financière. Enfin, je me forçai à l'écouter, afficher un large sourire, papillonner des yeux tout ça... faut bien le mettre en confiance que voulez-vous.

Regardez qui voilà...

Je défiai ma mère du regard, oui ma vieille moi je me suis trouvé un idiot de riche qui succombera bientôt à mes charmes, moi je vivrais bientôt dans le luxe avec des Simflouz plein les poches !

J'avais peur qu'elle tente d'engager la conversation avec Rê pour gâcher mes tentatives de drague, mais non, fort heureusement, après s'être faite refuser la zone VIP - bien fait ! - elle partit l'air mauvais.

J'aime ces portes automatiques masquées...

L'air de rien, je me tournai vers Rê et lançai :

- M'offririez-vous une petite danse ?

C'est avec plaisir qu'il me suivit près des enceintes. On pouvait pas dire que ses mouvements cassent trois pattes à un canard mais moi c'est un riche que je veux, pas un séducteur.

Nan mais regardez-moi cet air béat, à coup sûr il est dans ma poche celui-là !

Je fonds. Vraiment.

Par la suite je sortis le grand jeu, longs échanges de regards, de sourires et quelques petites allusions discrètes placées par-ci par-là. Il ne fallait pas que j'oublie qu'il était marié ! Je devais lui arracher sa fidélité petit à petit.

Mes compliments l'atteignaient en plein coeur et, à force de flirt discret, il finit par m'avouer que j'étais une des plus belles rencontres qu'il ait fait dans sa vie.

Ah ça, la plus belle, c'est sûr. Je lui glissai à l'oreille que c'était le destin qui avait dû nous réunir ici et je sentis son cœur s'emballer tandis que j'étais encore contre son torse.

Il rougit légèrement, quelques petites phrases gênées plus tard je choisissais de tenter le coup.

Nos lèvres se rencontrèrent, les siennes étaient quand même vachement charnues ! Je ne savais pas trop quelle était sa réaction parce que j'avais les yeux fermés, ouais parce que loucher en plein baiser c'est un peu la loose quoi.

Alors ?

C'est dans la poche ! Il n'offrais plus aucune résistance à mes avances ! Bon, j'avoue avoir senti qu'il commençait à remettre en question ses actes mais j'ai glissé mes mains dans les siennes et ai continué à l'embrasser pour effacer tout doute de son esprit, il était à moi, à jamais.

N'empêche, mon Dieu ce qu'il embrassait mal ! J'avais l'impression d'avoir une limace dans la bouche à chaque fois qu'il y mettait la langue !

J'ai vraiment fait du bon boulot aujourd'hui ! Dans tes dents "maman" !

C'est sur cette touche "romantique" que nous nous sommes séparés, bien entendu je ne manquais pas de lui glisser un "à demain" pour bien lui rappeler à qui il appartenait maintenant. Il allait peut-être ruminer ce geste longtemps ce soir ce n'était pas mon problème, il avait cédé une fois, la plus difficile à obtenir comme disait ma mère, il cèderait les autres fois. J'ai quand même grave géré !

Maintenant il était temps de passer à la phase deux de mon plan...

- Les malheurs de la videuse -

- Un jus d'artifice siou'plaît !

- D'acc' poulette !

- Errrr... z'êtes sûre que c'est potable vot' truc ?

- Évidemment ! Vous doutez de mes talents ?

- Beeeen... (j'lui dis ou j'lui dis pas ?)

- Allé, santé ! (Yerk)

- Ouh laaa... j'crois pas qu'ç'ait été la meilleur idée qui m'ait traversé l'esprit ça.

 

~~~

Et voilàààà ! J'espère que ça vous aura plu ^^ J'ai mis c't'espèce de bonus sur la videuse parce que je trouvais qu'elle tirait des tronches marrantes x) (Ouais je m'ennuie beaucoup quand mes Sims lient des relations)

Porter le Coup Fatal

 

- Ludivine -

C'était parti pour la phase 2 de mon plan hé, hé. Si j'attendais que Rê quitte sa femme, il allait mettre des années et je n'aurais jamais été qu'une maîtresse dans sa vie, ce qui était absolument hors de question.

Me voilà devant chez lui, je repérai Mme Dragie Bus dehors, je la saluai rapidement et demandai si son mari est à la maison. Pour l'instant je lui laissais croire que je n'étais qu'une bonne amie.

Ce sera donc mon futur chez-moi... il y a quelques améliorations à faire mais c'est vraiment pas mal, suffisamment chic pour ma personne.

Alors où est-il... ah, dans le salon. Ah. Y avait aussi sa gosse euh... Dragée si je me souviens bien.

- Mais Ludivine, qu'est-ce que tu fais là ? Je ne crois pas que ce soit...

- Désolée mon amour, je ne pouvais pas attendre pour te revoir.

Ce qui n'était pas tout à fait faux, j'en avais assez de vivre dans un cabanon moi !

Hop ! Un petit bisou et aucune chance qu'il me refuse ici maintenant ! Je sens bien qu'il est un peu gêné, qu'il redoute sans doute que sa femme apprenne notre "liaison" mais trop tard pour lui, j'ai déjà harponné son corps et son esprit.

Évidemment, l'inévitable arriva tandis que nous étions en plein échange de baisers langoureux.

- M-mais... Rê... que.. qu'est-ce que tu fais avec... elle ?

Elle c'est celle qui va te remplacer ma poulette. Je pris un air surpris, puis fortement embarrassé, tandis que mon (futur) mari tente de s'expliquer avec sa (futur ex-) femme.

- Écoute Dragie... ce n'est pas ce que tu crois...

Alors si tu penses que les femmes sont miro mon bonhomme tu te goures.

- Tais-toi, je ne veux pas entendre tes excuses ! Comment as-tu pu me préférer... à cette blondasse ?!

Oh du calme toi ! Je vais pas garder mon expression navrée longtemps sinon !

- Allez viens Dragée, je ne veux pas que tu vois ça.

Rê tenta de la rattraper mais je le retins par la manche, des larmes au coin des yeux et le menton tremblant.

- Je suis désolée... c'est de ma faute je n'aurais pas dû venir ici...

- Non... non c'est moi qui ait fait une grave erreur, je viens... je viens de perdre la confiance de ma femme... Dragie ne me pardonnera jamais...

Si tu savais !

- Hurm... balbutiai-je embarrassée.

Trouve quelque chose à lui dire Ludivine ! C'est le moment ou jamais de l'avoir dévoué tout à toi

- ... moi je te le pardonnerais.

Je ne sais pas si c'est mon charme, le sentiment d'avoir tout perdu et de n'avoir plus qu'une personne à se raccrocher ou autre chose mais à vrai dire je n'en ai rien à faire. Il n'a pas pu me résister et nous nous sommes embrassés. Ce baiser scella cet adultère comme la promesse pour mon avenir dans le luxe et la célébrité.

Je le sentis perdre pied, toute sa vie me revenait à présent. Plus je l'embrassais et plus la température montait, il perdit sa raison, son coeur m'appartenait tout entier. Il n'y avait plus de femme, plus de fille pour le retenir, il était tout à moi. Ainsi le prouvèrent nos ébats sous la couverture, dans ce même lit où je supposais que Dragie et lui avaient dû avoir leur propres rapports...

C'est là, au creux de l'oreiller, plus qu'aidée par mes sous vêtements aguicheurs, que je lui arrachais la promesse qu'il quitterait Dragie et m'épouserait en bonne et due forme. A ce stade-là je considérais bien évidemment que tout ici était à moi.

Je n'étais pas peu fière de moi, j'avais fait mieux que ma mère qui n'avait fréquenté que quelques bourgeois sans histoire prolongée, moi j'avais mis le grappin sur l'un des hommes les plus riches de la ville. Je gère trop !

- Je t'aime... me chuchota-t-il à l'oreille.

- Moi aussi... répondis-je sur le même ton.

Le coeur avait beau ne pas y être, il fallait que je feinte l'amour fou et aveugle jusqu'au mariage.

- Dragée... qu'est-ce que je dois faire ? J'aime ton père mais... mais là c'est beaucoup trop... je ne peux pas le supporter... oh mon Dieu mais qu'est-ce qui va t'arriver ?

Mince, elle était encore là elle ? Bon bah j'allais les laisser régler ça entre eux, en attendant j'allais plutôt visiter la salle de bain. Après tout ces efforts je méritai bien un bon bain ! De toute façon je savais que tout était fini entre eux maintenant, j'ai ruiné leur mariage.

 

- Rê -

Je descendis les escaliers la tête dans les nuages lorsque je vis Dragie assise dans le salon en train de parler à Dragée. Cette image me ramena brutalement sur Terre, j'avais tout ruiné dans notre relation, je n'avais pas su écouter ma raison au lieu de mes sentiments et tout avait basculé. J'avais pourtant longtemps cru que Dragie était la seule femme qui m'aimait pour ma personne, avec qui je voulais fonder une famille. Même si nous avions pendant un moment provoqué de nombreuses disputes dans notre couple, avec l'arrivée de Dragée nous avons tout deux cru que cela permettrait de raviver notre flamme. Cela semblait marcher jusqu'à... jusqu'à ce que je rencontre Ludivine.

Ludivine, en plus d'être terriblement belle et attirante, me comprenait peut-être mieux que moi-même, je n'ai jamais eu un seul conflit avec elle. Chaque seconde passée en sa compagnie était un bonheur qui me faisait perdre la tête, je n'arrivais pas à aligner deux pensées correctes, j'écoutais, en sa présence, mon coeur, et seulement mon coeur. Le destin l'avait mise sur mon chemin, je n'avais pas su résister, elle était ma destinée, celle avec qui j'allais reconstruire cette vie que j'avais fichue en l'air. Car je savais qu'elle serait la seule à me pardonner.

Je m'approchai de Dragie, cherchant quels mots lui dire, comment m'excuser et qu'elle sente que c'était sincère. Je ne voulais pas lui faire du mal, mais il était trop tard à présent. Je tentai de m'asseoir à son côté mais sa réaction fut des plus violentes.

- Éloigne-toi de moi sale mufle !

- Mais... Dragie, laisse-moi au moins t'expl...

- Tu n'as aucune explication à me fournir ! Je ne te pardonnerais jamais ce que tu as fait !

- Je sais mais...

- Tais-toi ! Retourne avec ta chaudasse et laisse-moi en paix ! Tu n'es qu'un traitre !

Je sentis mon calme s'en aller comme des boulons qui sautent.

- Oh c'est bon hein ! Tu me traites de traitre mais tu ne vaux pas mieux que moi !

Elle eut l'air très choquée de mes propos.

- Mais... qu'est-ce que tu racontes ?!

- Tu me crois aveugle peut-être ?! Je vois bien que Dragée ne me ressemble pas ! Même un peu !

- Comment peux-tu me faire ça ? Enfin ! Je n'ai jamais couché avec un autre homme que toi ! Tu le sais ! Que tu portes de tels soupçons à mon égard...

Elle se détourna, fulminante.

- Rah ! Je ne veux plus t'entendre ! Cette blondasse t'as embobiné l'esprit et je ne peux pas plus en souffrir !

Je ne cherchai pas à la retenir, cette décision était inévitable après tout. Au moins je la laisserais rester ici jusqu'à ce qu'elle trouve un logement, au prix qu'elle désirerait bien sûr, c'était le moins que je puisse faire pour elle.

 

- Ludivine -

Quand les cris eurent fini en bas, je sus qu'il était temps pour moi de descendre et d'en finir avec ma rivale.

Je la cueillis en bas de l'escalier et susurrai avec un air faussement compatissant.

- Je suis vraiment navrée... Dragie.

- Comment tu peux me dire ça... toi ?! C'est toi qui a ruiné mon mariage !

Retenant avec peine le petit sourire qui naissait au coin de mes lèvres je baissai les yeux.

- Désolée...

- Désolée ! Mais bien sûr ! Tu crois que je ne comprends pas ton petit jeu peut-être blondasse ?!

Voyant que Rê n'était pas dans les parages, je décidais de laisser tomber mon masque pour quelques instants.

- Et oui ma vieille c'est moi qu'il préfère ! Va falloir t'y faire !

- Tu iras pourrir en Enfer !

- C'est ça, en attendant à moi le paradis !

On s'insulta de tous les noms d'oiseau possibles avant qu'elle ne monte à l'étage en marmonnant :

- Rê est peut-être aveugle, mais moi je sais de qui il est tombé amoureux...

C'est ça du vent ! Et bon débarras !

Elle partit s'installer derrière l'ordinateur, cherchant sans doute un avocat pour le divorce et un endroit où loger.

Après avoir longtemps câliné sa fille, elle la laissa ici et partit.

J'ai gagné ~ !

 

~~~

Et voili voilou ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Je sais que je relève pas toujours les murs sur mes photos mais, parfois, sans ça y'a pas de photo et, le plus souvent, j'oublie x)

La Belle Vie

 

- Ludivine -

J'ai gagné, Dragie et Rê ont enfin déclamé le divorce devant un avocat et ma rivale s'en est allée, la seule tâche sur le tableau c'est que leur fille, Dragée, reste ici, soit disant qu'elle grandirait mieux auprès de son père. Sans doute parce que Dragie a choisi un logement bien plus modeste, ça m'arrange plus j'ai d'argent mieux c'est et si ça n'en avait tenu qu'à moi je ne lui aurais pas cédé un rond à cette pouffiasse ! Malheureusement je devais encore passer pour quelqu'un de bien quelques temps.

C'était génial d'avoir un homme à la maison, vraiment, il faisait la cuisine...

... et les réparations !

Quand à moi je n'avais qu'à faire ce pour quoi j'ai toujours été faite : les yeux doux et les bisous.

Avec ça j'arrivai à lui faire oublier petit à petit son ex-femme. Ce pourquoi je finis rapidement par me lancer.

Il a vraiment été surpris, il ne devait s'attendre à ce que ce soit moi qui prenne les devants. Je l'ai vu hésiter mais je l'ai regardé droit dans les yeux et il n'a pas pu refuser.

Voilà qui est fait. Je n'ai plus qu'à m'organiser un magnifique mariage où ma mère n'aura qu'à ouvrir ses mirettes et constater ma réussite.

Par contre, j'aurais aimé attendre avant ça :

Non, je ne suis pas malade, oui je suis enceinte.

 

- Un peu avant de l'apprendre, Rê -

Vraiment, j'adorais Ludivine, elle était toujours présente auprès de moi et m'aimait tel que je suis. A son sujet je n'avais aucun regret, mais j'en avais d'autres concernant Dragée. Oh Ludivine semblait plutôt bien prendre sa présence ici, elle se lèvait la nuit quand elle pleurait...

... et la chérissait comme sa propre fille.

Pourtant quand j'étais seul avec Dragée le soir pendant que Ludivine dort, je la regardait et j'avait un pincement au coeur.

Ma petite fille... qu'est-ce que je t'ai infligé ? Tu vas grandir ici, sans ta mère biologique dont tu dois à peine te souvenir le visage... je suis le pire père du monde...

Pourtant quand je m'endors le soir aux côté de mon amour et que mes rêves me mènent à toi...

...je rêve que Ludivine sera une mère merveilleuse pour toi.

Et même si à ton égard je ne serais sans doute jamais le père idéal...

...au moins ferais-je mon possible pour l'être pour celui qui grandit à présent dans le ventre de celle qui m'a été destinée.

 

- Ludivine -

Grâce à cet enfant, je savais que Rê ne reviendrait pas vers Dragie, il resterait à mes côtés et mes enfants grandiraient dans le plus merveilleux des cadres. Ils seraient riches, influents, respectés et adorés de tous dans cette ville.

Enfin, l' "amour", la richesse, bientôt la célébrité c'était bien...

... la grossesse moins. Déjà que je n'avais pas arrêté de dégobiller dans les WC, maintenant j'avais un mal de dos terrible comme si j'étais vieille avant l'âge. Monter les escaliers était devenu un vrai marathon maintenant ! J'avais vraiment l'impression d'être un éléphant vu comment le parquet craquait à chacun de mes pas, sans parler des protestations du canapé quand je m'asseyais dessus...

Enfin, la "délivrance" arriva...

Je sentis les contractions commencer pendant la nuit, la joie quoi...

Nom d'un Pignouf asthmatique ! Qu'est-ce que ça fait mal ! Et c'est pas Rê en pleine crise de panique qui va m'aider...

- Qu'est-ce qu'on fait ? Je t'emmène à l'hôpital ? On avait fait ça avec Dragie normalement ça fait moins mal...

Dragie par-ci, Dragie par-là, je n'étais pas elle moi !

- Nan merci je peux endurer ça... OUMPF ! Toute seule...

- Euh... t'es sûre ?

- OuiiiIIIIiii...

J'ai très vite regretté mes mots, à chaque contraction j'avais l'impression que mes yeux se retournaient dans leurs orbites sous la douleur, ce qui devait pas être très loin de la réalité en fait...

Ah ! Enfin sorti ! C'est qu'il m'en aura donné du fil à retordre celui-là !

Attendez une seconde...

Argh ! Y'en a un deuxième ?! Mais j'ai pas signé pour ça moi ! Bon bah rebelote...

Bon au moins les contractions se sont arrêtées au deuxième ! Trois j'aurais pas survécu, faut pas pousser non plus !

Bon je vous présente mes deux garçons, Lars&Nick (Lars dans le rouge, Nick dans le bleu). Bon, pendant que le père gagattait avec sa fille, j'allais aller piquer un petit roupillon moi, j'ai quand même fait tout le boulot ici avec cette andouille qui trépignait quand je me dépêtrais avec les deux monstres dans mon ventre...

- Regarde Dragée, voici tes deux petits frères, tu es une grande soeur maintenant !

Ouais ben moi je m'en serais passé de cette gamine, sait-on jamais qu'elle pique l'héritage qui revient de droit à mes enfants.

Enfin bon, pendant que je roupillais, super-papa s'occupait des enfants et réussit tant bien que mal à maîtriser tous les monstres avant de me rejoindre au pays des rêves.

Après avoir bien récupéré, je passais à la phase 3 de mon plan pour devenir la femme la plus belle, la plus riche et la plus reconnue de Bridgeport !

- Dis-moi Rê, puisque je ne suis plus une baleine je me disais que l'on pourrait enfin se marier ? Je sais que c'est l'anniversaire de Dragée ce soir, ça me paraît une bonne occasion non ?

Je le vis hésiter mais mes mains pressèrent les siennes et il finit par me dire avec tendresse :

- En effet il me semble que c'est le meilleur moment.

Pour lui prouver qu'il avait pris la bonne décision, je l'embrassais.

Ensuite je me détachai de lui et m'emparai de mon téléphone en préparant mentalement la liste des invités. J'avais évidemment en tête les figures les plus connues de la ville, que je commençais à bien connaître en évoluant dans le milieu. Évidemment je prévoyais aussi inviter ma mère, histoire qu'elle soit aux premières loges en tant que témoin de mon triomphe.

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Et voilààà ~ N'hésitez pas à me donner votre avis, trop long, trop court, trop d'images, pas assez de texte tout ça tout ça ^^